Lechaim à la vie

Dans la première moitié des années ’40, période d’extermination nazie de masse, des millions d’êtres humains ont été déportés dans les camps de concentration nazie. Ce sont en partie le peuple Hébreu, les Roms, les résistants partisans, les malades graves, les personnes handicapées, les opposants au nazisme, les homosexuels. Le grand conflit belliqueux et le génocide ont cessé, quand deux enfants Juifs du ghetto de Varsovie survivants aux camps de concentration, jouent ensemble dans le grenier, garnis de souvenirs de leurs parents assassinés.

Dans ce lieu rempli d’objets ces deux enfants vont vivre à eux deux le souvenir de moments de vie de leurs parents jusqu’aux derniers jours de leurs disparitions. Ils le font avec l’habit du clown, cet être paradoxal, fou, qui s’exprime avec son masque maquillé, avec son corps la propre folie humaine qui s’est manifesté dans cette immense tragédie. Des émotions pures, viscérales et instinctives d’un être « déshumanisé», douleur, peur, colère, rage, joie, allégresse, mélancolie, et tristesse…

Pourquoi la musique Klezmer ? Le répertoire de la musique Klezmer depuis les années 1900 exprime les mélodies de la vie des petites communautés agricole qui dans l’Europe de l’Est accompagnait les fêtes de mariage, les enterrements, la naissance d’un fils… Un répertoire qui donne un sens à la vie de la communauté. La source d’inspiration pour ce spectacle a été l’oeuvre de Viktor E.Frankl et en particulier dans son livre « un psychologue dans un camp de concentration » où comment redonner un sens à la vie.